brillance

brillance [ brijɑ̃s ] n. f.

• 1926; de brillant

1 ♦ Astron. Luminance. ⇒ luminosité.

2 ♦ Littér. Caractère de ce qui est brillant. ⇒ éclat. « la vivacité du teint, la brillance du regard » (Le Clézio). — Reflet brillant. « le néon, et les brillances du comptoir » (Sarrazin).

● brillance nom féminin Qualité de ce qui brille : La brillance des cheveux. Synonyme ancien de luminance. ● brillance (synonymes) nom féminin

Synonymes :

- luminance

brillance

n. f. Luminosité.

⇒BRILLANCE, subst. fém.

Rare. Caractère de ce qui est brillant.

— Spéc., ASTRON., ÉLECTRON., PHYS. ,,Quotient de l'intensité lumineuse diffusée par une surface éclairée, dans une direction déterminée, par l'aire de cette surface projetée sur un plan normal à cette direction`` (LAITIER 1969). Cf. luminance.

Rem. LAITIER 1969 note que ,,lorsqu'il s'agit d'une source lumineuse, le terme doit être remplacé par luminance``.

♦ P. anal. Brillance radio. Intensité de l'émission radio-électrique d'un corps céleste. La brillance radio est sensiblement proportionnelle à la brillance dans le domaine optique (E. SCHATZMAN, Astrophysique, 1963, p. 132).

♦ Amplificateur de brillance. Appareil permettant de donner plus de brillance à une image électronique. Les amplificateurs de brillance (...) permettent (...) d'observer, dans la nuit ou dans le brouillard, des objets éclairés par un projecteur d'infrarouges (Hist. gén. des sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 284).

PRONONC. :[].

ÉTYMOL. ET HIST. — 1928 phys. (Lar. 20^e).

Dér. de brillant¹; suff. -ance; cf. les subst. angl. brilliancy « lustre, éclat, intensité » (1747) et brilliance « id. » dans NED.

brillance [bʀijɑ̃s] n. f.

ÉTYM. 1928; de brillant, avec infl. de l'angl. brilliancy, brilliance.

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1 Vx (phys.), ou mod. (astron. et télév.). Luminance. || Brillance apparente (ou subjective). ⇒ Phanie. || Brillance radio : intensité du rayonnement radio-électrique d'un astre — Amplificateur de brillance.

♦ Brillance sonore : « Aspect de la sensation auditive classant les sons depuis les plus “brillants” jusqu'aux plus “ternes” » (R. Chocholle, in Piéron). || La brillance est d'autant plus élevée que le son comporte plus d'harmoniques supérieurs.

2 Littér. Caractère de ce qui est brillant. ⇒ Éclat; brillant, II., A. (n. m.), brillement.

1 Puis la coloration blanche s'affaiblit, se dilua et l'eau reprit une faible brillance qui rendit le paysage brumeux, à peine distinct.

Jean Cayrol, Histoire de la mer, p. 40 (1973).

2 Si vous savez les dompter, les éléments en furie vous donneront en retour la vivacité du teint, la brillance du regard, la joie de vivre (…)

J.-M. G. Le Clézio, le Déluge, VIII, p. 162.

REM. La phrase est extraite d'une publicité radiophonique, dans le roman.

♦ Littér. Reflet brillant.

3 (…) je demande à aller aux Toilettes, pour renifler le propre, le néon et les brillances du comptoir, pour toucher au gros œuf de savon qui tourne sur son axe chromé (…)

A. Sarrazin, l'Astragale, p. 146 (1965).

3 Techn. Caractère (d'un liquide), lié à des propriétés optiques, et correspondant à la limpidité. || La brillance d'un vin, d'une bière (ne contenant plus de matières en suspension).

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COMP. Surbrillance.

Encyclopédie Universelle. 2012.